L'art de la joie
Le bruit du bang
Abbatus sous le poids des balles au fond des tranchées, totues sous le poids des cartables au front des coudes écorchés
Des éclat d'obus, des rafales, des mères éplorées
Du lance pierre au lance flamme tout peut vite basculer
Tu m'tue je te tue même pas mal, perdu t'a triché !
Vaincus dans le raffut des chars, par le feu par le fût craché
Des fusils taillés dans des branches d'arbres, ou d'acier
De l'enfance à l'enfer, du lance pierre au lance flamme
A quoi ressemble ces combats qu'on ne voit
Que dans l'écran transparents des écrans
Et quelle chance non seulement d'être né au bon endroit
Mais quelle chance également d'être né au bon moment
Celui qui tremble en attendant la fin
Celui qui feint que le destin l'étrangle
Finalement l'existence dépend du bruit du bang
L'innocence finalement dépend du bruit du bang
Le bruit du BANG !
BANG ! Victime du vruit du Bang ! La drôle de guerre devient moins drole quand elle n'est pas un jeu de mômes
Victime du bruit du bang ! La guerre des boutons devient moins drôle quand ils libèrent l'atome
Etendus dans les gravats des bombes, priant qu'elles tombent à coté
Sautant dans les flaques en riant de s'éclabousser !
Poilus sans barbes, soldat de l'ombre, la voix a mué
du lance pierre au lance flamme, tout peut vite basculer !
Tirant mimant le bruit du bang, feignant d'être touché, criblés, gemissant dans le sang, les cendres d'une vie arrachée, au carnaval des masques à gaz, au bal des armées
De l'enfance à l'enfer, du lance pierre au lance flamme !
Combien d'enfants de France se sont éteints dans leur vingt ans pour destin la potence ? Pour des cons qui aujourd'hui votent le droit du sang, pour des gens trop ravis d'être le roi des cons
Le bruit du bang quand il est balle à blanc, n'est pas le même quand il est balle de plomb
Finalement l'existence dépend du bruit du bang
L'innocence finalement dépend du bruit du bang
Le bruit du BANG ! Bang !
Selon
Qu'il est difficile, si j'ai capté l'histoire d'opter pour l'équilibre de ses idées car, le seul fait de vivre annihile cet espoir
Si les imbéciles, seuls ne changent pas d'avis, je revendique ma foi cette catégorie, il est des idées qui parlent et des voix... impénétrables
Selon les vents, selon les temps, l'opinion change et les anges et les démons changent de camp
Selon les gens, selon les temps, selon les vents
L'eau est claire ou bien trouble et le prêcheur ferre le péché au gré du temps l'eau a coulé sous les ponts selon les courants
Selon les temps, le juge devient l'accusé sur le banc
Selon les vents, l'accusé devient le jusge en col blanc
Selon les gens, la sanction se rend, selon la position, le rang...
Selon les vents, selon les temps, l'opinion change et les anges et les démons changent de camp
Selon les gens, selon les temps, selon les vents, on se rallie au plus grand et on salit le perdant !
Selon les gens, mais qui peut jurer n'être jamais ce qu'il niait avant ?
Selon les temps, on oublie vite ce qu'on était d'antan
Selon les vents, on se fait caméléon et mutant
Selon les gens, on renie ou on n'renie pas son serment
mais selon les temps, l'évidence n'a plus aucun sens
les vents, l'infondé fait jurisprudence
Les temps, du décès naît la reconnaissance
Les vents, le donné devient la balance
Qu'il est difficile, si j'ai capté l'histoire d'opter pour l'équilibre de ses idées car, le seul fait de vivre annihile cet espoir
Si les imbéciles, seuls ne changent pas d'avis, ils changent leur vie, leur passé et leur mémoire devient adaptée au nouveau reflet... de leur miroir
Selon les vents, selon les temps, l'opinion change et les anges et les démons changent de camp
Selon les gens, selon les temps, selon les vents
l'opprimant devient l'opprimé et inversement, mais quel intérêt si c'n'est celui des gouvernant ?
Selon les temps rien n'est changé, si ce n'est les courants
Selon, les courants rien n'est changé si ce n'est les gens
Selon, les gens rien n'est changé, s'enchaînent les mêmes perdants et fêlons...
Que le bon l'emporte
Et que le bon l'emporte ! Il est certes évident que j'enfonce là une porte ouverte depuis longtemps
S'il est vrai qu'on est con, c'est vrai que tout dépend du pourcentage qu'on a dans le sang
il n'est pas question d'âge, d'éducation sûrement, mais enterrons la hache avec ces sentiments qui font que bon rime avec lâche, qui font que l' bon n'est pas payant
Comme dans un duel de cavaliers, au pied de mon for intérieur
A coup de glaives, de boucliers que l' bon l'emporte et soit vainqueurs
Go on, go on les jeux sont fait
Go on, go on, les faits sont là
Toi qui veut tant te faire briller, viens t'essayer à la frayeur ...j'entends par combat singulier....vaincre le pire pour le meilleur
Et que le bon l'emporte ! il est bien évident que tant et tant de films l'ont peints depuis longtemps, mêlant l'incorruptible à la lutte "dents pour dents"...le bon, la brute et le truand ...mais méfions-nous des leurres
Le bon n'est pas toujours le policier...mais le voleur !
Et se rendre compte qu'il y'a un "pour et un contre"...rend moins con pour l'heure !
Tel un duel de barillets, mené en mon for intérieur....Putain! qui va tirer le premier? Que le bon l'emporte et soit vainqueur !
Go on, go on les jeux sont fait
Go on, go on, les faits sont là
Toi qui veut tant te faire briller, viens t'essayer à la frayeur ...j'entends par combat singulier....vaincre le pire pour le meilleur... Ca semble évident que le bon l'emporte à la fin....ça semble évident que le bon l'emporte de la sorte...
Go on, go on les jeux sont fait
Go on, go on, les faits sont là
Tel un duel de barillets, mené en mon for intérieur....Putain! qui va tirer le premier? Que le bon l'emporte et soit vainqueur !
Go on, go on les jeux sont fait
Go on!
Rien venir
Les années passent et je me traîne ...je ne vois toujours rien venir....dire que je m'en lasse, ce serait faire un pléonasme autant se dire que l' présent vaut qu'on s'y intéresse
Se faire une place en vaut la peine... mais encore faut-il la choisir ! alors je m'accroche à mes rêves, à l'utopie de mes désirs...au mieux ils vivent, au pire ils crèvent
Les années passent et elle ne drainent... non pas que de bons souvenirs
mais autant que je m'en souvienne... à faire le compte les plaisirs restent en amont, amants des peines
des yeux se glacent, deviennent obscènes et odieux jusqu'à faire "rougir" le feu qui passe dans mes veines
"Mon Dieu ! Que va-t-il devenir et l'enjeu en vaut-il la peine ?"
Je ne vois toujours rien venir, je ne vois toujours rien venir et j'aimerais ..ô combien ! pouvoir dire que je ne m'étais pas trompé.. avant avant d'aller... avant quérir les temps passés qu'on ne peut retenir, me nourrir de regrets... avant d'abandonner...
J'attends le dénouement...
Les années passent et elles sont belles... le présent vaut bien l'avenir ! Le passé n'est qu'une poubelle propre à classer et à jaunir ce qu'on était...
je préfère être
Les années passent et c'est un fait, "prévenir vaut mieux que guérir" mais à choisir, je me permets de renchérir sur le sujet... je voudrais vivre à en crever... Je ne vois toujours rien venir, je ne vois toujours rien venir, je ne veux toujours pas guérir et j'aimerais ô combien pouvoir dire qu'il n'y a rien à soigner... avant avant d'aller.... avant avant d'aller, maudire ce vieux portier gardant "ce paradis" s'il veut pas m' faire entrer ! avant avant d'aller.... le pire est-il à venir ?
Tant d'argent dans le monde
Connais-tu ce qui fait tourner les tetes,
fait l'effet d'une bombe,tourner la planete,une hecatombe...?
Il y a tant d'argent dans le monde,de gens dans le monde....
qu'on n'sait pas qui fait loi et qui s'y fonde...
il est acquis que l'on n'vit pas que d'espoir,qu'on est mal!...
quand on a faim..on a qu'un ideal..y mettre fin
mais est-il indetronable ce roi qui prend son vassal?....
Oh!tant d'argent dans le monde,de gens dans le monde
qui lui tournent autour et l'apathie l'innonde.
Il y a tant d'argent dans le monde,de gens dans le monde
tournent les vautours a l'appetit qui gronde...
Connais-tu ce qui fait sauter les plombs de la masse?...
le nombre des liasses fait qu'on y succombe...
Il y a tant d'argent dans le monde de gens dans le monde
qu'on n'sait pas qui est l'ame et qui est l'ombre...
Il est acquis qu'il en faut bien!..et c'est les faits qui parlent..
Quand on a rien on est meme pas l'egal
de ces vauriens qui de leur argent sale...s'en lavent les mains et cavalent..
s'effondrent les cours,remontent les cours,chaque jour,chaque seconde,
varie la bourse la vie des comptes...
remontent les cours s'effondrent les cours chaque jours chaque seconde
varie l'sourire de la joconde...tout a son prix!
Tant de system et tant de theorie qui se veulent saines
mais oublies qu'il est acquis!...que la faiblesse fait la force
de celui qui met en piece l'utopie....
Oh! tant d'argent dans le monde,de gens dans le monde
qui lui tournent autour et l'apathie l'innonde
Oh!tant d'argent dans le monde de gens dans le monde
tournent les vautours a l'appetit qui gronde
il est acquis!...qu'il est pervers que deux-tiers crevent la dalle
quand le troisieme est a table..tous aux abris!
quand s'declenche la crise de foie tout devale!...
des nuits blanches,au jeudi noirs...
il y tant d'argent dans le monde de gens dans le monde
qui lui tournent autour et l'apathie l'innonde..
il y a tant d'argent dans le monde,de gens dans le monde..
tournent les vautours a l'apetit qui gronde....
Du rififi chez les branques
Il se voyait en grand truand légendaire, forçant le respect à tous ces branques de première, il soignait l'accroche comme son revolver, veston "trois bouton deux poches" et gominé capillaire
Il se voyait tel tel tel Capone, en contemporain, pas tel untel mais tel qu'était Capone
Aux maintes hommes "de main" à sa pogne
Il s'inventait un pédigrée des moins clair, lui qui s'était juste fait toper à tirer en "loosdé" à Leclerc.
Il se voyait comme le roi des gangster, comme un clone d' Al Capone, homme et truand légendaire mais il n'était en somme qu'un branque de première, comme un clone d'Al Capone, à trois francs trente et c'est cher !
Oh, il se voyait comme... ces cadors, sourds à toutes les prières, sans remords, sans recours... au sang froid, hors-la-loi mais en pleine lumière et suicidaire était fier de nier sa gloire
Quand, dans les claques, il matait la taulière, dans le voix des "macs" c'est en clair : "toi la ménopausée zèle tes donzelles au boulot sinon c'est moi qui te ferait pisser le sang à nouveau !"
Il se voyait fier, parrain des gangsters... Quel camouflet ! ce n'était que le parrain des mouflets de son beau-frère !
Il se voyait en tueur fou sanguinaire, qui coûte que coûte n' , fait jamais machine arrière
Il saignait partout, les parties de poker, ceux qui posait plus de deux paires, il les expédiait chez "Dieu le père"
Il se voyait tel tel tel Capone, en contemporain, pas tel untel mais tel qu'était Capone
Dans le règne des flingues qui résonnent
il rackettait même les plus haut fonctionnaires, il les faisait tellement chanter, qu'ils croonait et battait Fred Astaire
Il se voyait comme le roi des gangster, comme un clone d' Al Capone, homme et truand légendaire mais il n'était en somme qu'un branque de première, comme un roi sans couronne si ce n'est en implant dentaire
Oh ! Lui qui n'était qu'un homme, mythomane dans un mitan de verre, pyromane, jouant la flambe et sévère !
Quant aux femmes sans passer au travers, elles étaient loin d'être nymphomanes envers ce cave et pervers, lui se voyait mâle et levant des compagnes, qu'il arrosait de diamants et de champagne, il se voyait fier, comme en affaires, parrain des gangsters
Quel camouflet ! ce n'était que le parrain des mouflets de son beau-frère ! Il trouva lourd le "pour" se dit "je vais l' faire !" Mais en ce jour il a mordu la poussière, à son premier coup face à la caissière, lui laissa une, deux trois secondes... Elle a tiré la première !
Il s'écroula, dans son sang, sur le parterre, sans avoir le temps de faire parler son revolver, à jouer les cadors, ça mène au cimetière, ci-gît...
repose et dort feu le roi des gangsters.
L'affût du ramdam
Dans le vent, le relent des mots, s'amarrent au bar, tempête des bavards, des matelots "d'opérette"
que Baudelaire le poète, n'en prenne pas ombrage, il n'y a pas que ses vers qui invitent au voyage
Le rade est un estuaire quand les badauds vont débarquer en mal de bière ( et de mer quand on est à quai) besoin de partir ou le vin nous emmène, de s'évanouir dans la marée humaine !
Sous les lames et sous les vagues à l'âme
ou les larmes ou la joie sous le joug du vacarme
Sous les lames et sous les vagues à l'âme
ou les larmes ou la joie sous le joug du vacarme
Mais tous les bars sont à la rue ce qu'est l'âme
sont des phares quand on est perdu à la barre
Tous les phares quand à la rue on s'égare
sont des bars et à l'affût du ram-dam !
Garder les pieds sur terre, c'est la mer à boire ! le tonnerre tonne tous les soirs
Il y a dans la gouaille ce petit goût d'ail, et l'art des mots qui partent en bataille, tapent dans la faille, non pas de détail, on se jette à la bâille
il y a la canaille, qui braille et qui raille et l'art des mots
quand tombent les voiles, pas de gouvernail, non pas de détail, on s'jette à l'eau ! On s'noie, on dérive dan un flot de paroles, on boit , on s'enivre, c'est Feydeau c'est Pagnol !
on se jette des pierres, on se réconcilie autour d'un dernier verre au détour de la nuit.
Le rade est un théâtre, "prenez garde au raz de marée"!
Il est un âtre, quand on a du mal à s'ancrer
Besoin de fuite mais le vent nous ramène, "lendemain" de cuite dans la marée humaine !
Sous les lames et sous les vagues à l'âme
ou les larmes ou la joie sous le joug du vacarme
Sous les lames et sous les vagues à l'âme
ou les larmes ou la joie sous le joug du vacarme
Mais tous les bars, quand on est plus du voyage, sont des phares, quand on est échoués sous la table
Tous les phares, quand on est perdu dans l'orage
sont des bars et à l'affût du ram-dam !
Perdez les pieds sur terre, c'est amer à voir !
les sirènes sonnent tous les soirs !
Il y a dans la gouaille ce petit goût d'ail, et l'art des mots qui partent en bataille, tapent dans la faille, non pas de détail, on se jette à la bâille
il y a la canaille, qui braille et qui raille et l'art des mots
quand tombent les voiles, pas de gouvernail, non pas de détail, on s'jette à l'eau !
Numéro 23
Les faubourg de l'amour sont en réalité sans quartier, nets et courts et à couteaux tirés
sans discours, sourds et à pas cadencés, quand le compte à rebours est déjà commencé
Au fond des arrière-cours, il y a certes des fenêtres, où la lumière du jour ne parait jamais naître, et puis cette tentation qui sort du fond de l'être, une porte, attention !
L'œil d'un judas qui guette, on frappe
Ca s'passe au premier étage, en bas ça parle ! Quartier des cinquante otages....numéro 23
quand l'huis baille, elles se donne et endorment la monnaie, se débraillent, impressionnent, dans des corps de "Manet", ces nymphes de palier dans l'espace qui grince, comme ces lits au premier quand on y met les pinces ! Sur des matelas jaunis se dressent les amours lasses, ainsi passent les nuits, ils s'enlacent, ils se laissent juste ce qu'il faut d'envie et puis les cris se tassent, dans l'impasse de l'ennui qui les mène à la laisse.... et frappe
Ca s'passe au premier étage, en bas ça parle !
Quartier des cinquante otages ! Numéro 23 ....
Le gauche
Voici une fable obscène, pas la peine d'être "La Fontaine!" le thème en est Cathy Mégère" qui voulait devenir mère et ainsi gagner la mairie, dans un "oui" solidaire et serrer la main d'un mari.... elle est prête à tout faire !
Elle trouva non sans mal, un mâle qui la voulu, c'était un nain pâle, aux mains sales, bien maigre dévolu
Un âne, héritier de "Laval" et elle fût son élu
Mariés, ils se mirent en campagne de l'enfant tant voulu
Qu'il y ait, qu'il y ait des chances
Qu'il y ait des ressemblances
Avec quelques existences
Ce ne serait que coïncidence
Ils s'installaient en ménage, mais avant tout le faisant, elle aussi conne qu'une balai, lui, le manipulant
Sans traîne, pour préserver leurs gênes, ils firent c'qu'on fait quand on s'aime : "l'extrême"
Mais narrer leurs ébats, je n'en ai pas le droit, alors je prends le gauche
Qui a dit "l'amour rend aveugle" ? Je n'dis "qu'à moitié", borgne, on devient, quand on lorgne sur la seule natalité
aussi oui un enfant est né, scellant l'union de leur flamme prie ! qu'il n'soit pas appelé du prénom de "Marianne"...
Qu'il y ait, qu'il y ait des chances
Qu'il y ait des ressemblances
Avec quelques existences
Ce ne serait que coïncidence
Dans toute la fable est admise
une morale même si prise en son sens
Littéral, elle est banale
c'est un critère suffisant ! élémentaire,
ce faisant ! pour être mère
Cathy desserre les jambes
L'art de la joie
Des jours des nuits et des envies, la vie toujours se définit d'infinis élixirs, pour qui sait les saisir
Des goûts des cris et des endroits, envers et contre tout je crois, la joie devient un art, mais pour qui sait la voir
Quand la saveur, la senteur des épices, reste en suspend lentement promené par le vent
Effleure les passants, les touristes, se mélangeant aux vapeurs de la vie bouillonnante
Tel l'encens elle dans et tapisse, l'odeur de pisse, s'écoulant des trottoirs ruisselants
Au cœur de la rue qui se tisse, par des élans, des histoires et des mœurs différents
Un volcan de vie sommeille
Calme Vésuve
Puis se réveille !
Des jours de pluie et des émois s'écoulent sur les tuiles des toits, l'ondée devient rivière, dans le rond des gouttières
Des instants qui fuient débordants, redondants libres et abondants, quand la joie est un art, à chacun son regard
Dans la clameur, quand l'heure est à l'anis, s'entendent les cœurs des buveurs, les serveurs s'affairant, des joueurs s'attablant s'enhardissent, jouant de cœur ou de pique ou d'hippique à Longchamp
Des draps se tendent aux fenêtres et métissent, de leur couleur, la pâleur du bitume régissant, l'écume de la rue qui se tisse, par des élans, des histoires et des mœurs différents
Un volcan de vie sommeille
Calme Vésuve
Puis se réveille !
Dans la moiteur, la douceur de la cuisse, telle l'essence de nos cœurs, la sueur se mêlent aux sens
rieurs des enfants déguerpissent, sonnant aux portes emportant le temps de l'innocence, dans la lueur, des néons s'réflechissent, tant de passions dans le son d'un accordéon danse ! Quelle est cette rumeurs qui persiste, la rue se meurt, ses humeurs se polissent à présent !
Qui peut la mettre en cage... et
Soumettre la sauvage.....et
Qui peut dire qu'il la tient, on a beau répéter les mêmes procédés, elle s'échappe car....
La joie ne s'enferme pas ...non !
La joie ne s'enferme pas.... non !
La joie ne s'enferme pas, elle fait don puis s'en va, elle n'appartient qu'à qui la croit !
L'art de la joie.... et dans l'art de la joie, le cœur !
Et dans l'art de la joie le cœur ! Et dans l'art de la joie le cœur !
L'école des sous-sols
(Men, men, men !) bienvenue dans l'arène, y'a pas de mise en scène ! Ceux qui vont suer cous saluent ! Ses arts (men, men, men) sont sans retenue, sans haine. Y'a pas de mise en scène ! Tout au taquet chez les "maquisards"
Scénario, de l'école qui mouille le maillot
Scénario, de la scène qui tourne au tord-boyau
Scénario de l'école qui mouille le maillot
Scénario de la scène qu'on tourne aux quais "Mayot"
Au royaume des "slam" et "larsen" et que le feu prenne !
Au noyau de l'âme de la scène, des jeux de l'arène
(Men, men, men) ! la sueur telle est notre arme, y'a pas de mise en scène ! Nous l'étincelle, vous la dynamite ! (Men, men, men)! la sueur est l'oriflamme, y'a pas de mise en scène ! et belle est la charge héroïque"
Au royaume des "slam" et "larsen" et que le feu prenne !
Au noyau de l'âme de la scène, des jeux de la reine
Il y a tant pourtant de mélodies en sous-sol, l'air du temps n'entend-t-il pas quand le "la" sonne? Il y a tant pourtant de parodies qui "volent" et qui sème le vent récolte la couronne
"Allons enfants" nés de l'école des sous-sols, rendons la monnaie dans l'envie qui nous porte
Au royaume des "slam" et "larsen", c'est toujours le même scénario
Au noyau de l'âme de la scène, c'est toujours le même scénario ...Y'a pas de mise en scène....
Anathème
Quand le ciel devient la loi, qu'il devient la guerre
je deviens tel le gaulois qui le craignait naguère et paix n'est-il pas mot de foi ? pourtant la voie contraire a primé tant de fois et s'il émane, des cieux mille visions, s'il est vrai que la manne tend au bon, se noie la vocation et les démons reparlent, quand l'ambition reprend le pas
quand il n'y a que le choix des larmes, que le choix des maux pour proclamer les cieux, moi profane
je n'entend que l'écho du feu qui combat l' feu, le drame, c'est qu'il faut de l'eau ! au nom de Dieu ! l'adieu aux armes n'est pas encore pour bientôt, quand le ciel devient les croisades et les bannières quand pêle-mêle les batailles d'aujourd'hui et d'hier émaillent la croyance et le fer, que sera la pénitence ? car il est là l'enfer et s'il émane, des cieux mille visions, qui peut dire si les mânes planent ou non ? chacun sa conviction mais il y a bien mystère, quand les canons vont-ils se taire ?
quand il n'y a que le choix des larmes, que le choix des maux pour proclamer les cieux, moi profane
je n'entend que l'écho du feu qui combat l' feu, le drame, c'est qu'il faut de l'eau ! au nom de Dieu ! l'adieu aux armes n'est pas encore pour bientôt
De tout temps se tend la corde, soit intègre ou la mort ! est-ce bien là le dessein en somme ? pourtant tombent les hommes, on le constate encore ! la "saint-barth" a tant de décors
Quand le ciel et la loi, qu'il est caution du fer, des légions et des missionnaires, je suis tel le gaulois qui le craignait naguère lorsque la foi devient la guerre
Le ciel est bleu, le reste n'est pas un lieu funeste, le ciel est bleu, qu'il reste loin des enjeux funestes, loin des anges funestes....
Barton Killer
Il connaît les soirées aux signes avant-coureurs,
il sait s'y préparer cet homme se nomme Barton Killer
laissez-moi vous conter ses aventures de cœur,
et y en a pas qu'une au compteur.
Le cœur a des raisons, mais Barton les ignore,
il s'empare du dicton et bat des records, il est rare qu'à l'hameçon, rien ne morde.
Rive gauche, rive droite, Barton garde-moi !
"Oh ! Mets la gomme et dépasse-toi" supplient ces dames…
Une gauche, une droite, Barton barre-toi !
"Oh mets la gomme et efface-toi" supplient les man…
Les aventures de cœur de Barton Killer,
ne font pas dans la romance.
Les aventures de cœur de Barton Killer
vont aux petits bonheurs d'urgence…
Il ne croit qu'au culot, faut-il parler de lot ?
Quand il fait choix de celle qu'il parle de mener à l'autel,
puis stratagème il aime à jouer sur les mots.
Elle paye la nuit, lui se fait la belle !
Qu'importe le flacon, il les saoule en promesses.
L'alcool coule à foison, comme le Rimmel,
elles n'ont pas besoin d'oignon, s'il les délaisse.
Rive gauche, rive droite, Barton garde-moi !
"Oh ! Mets la gomme et dépasse-toi" supplient ces dames…
Une gauche, une droite, Barton barre-toi !
"Oh mets la gomme et efface-toi" supplient les man…
Les aventures de cœur de Barton Killer l'ont mené à l'abstinence…
Les aventures de cœur de Barton Killer l'ont grillé sans indulgence…